COMMUNIQUE MDES
MOUVEMENT POUR LA DEMOCRATIE ET L’EVOLUTION SOCIALE
M.D.E.S
COMMUNIQUE DU M.D.E.S
Nice le, 01 Décembre 2006-12-01
Les Forces de l’armée française et tchadienne ont lancé une forte offensive militaire de 500 hommes lourdement armés, dans les Préfectures de Haute-Kotto et de la Vakaga, contre les combattants de l’union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR).
Cette série d’actions nucléaires dirigées depuis la France par le Chef d’état major Français, a dores et déjà créer une situation catastrophique pour la population civile de ces deux préfectures.
Toutes les circulations dans la zone sont interdites, une vingtaine des personnes tuées sous le bombardement aérien, une masse de population en fuite, terrorisée par l’utilisation des mirages F1 et des canons de l’armée française.
Pour ce faire, le M.D.E.S condamne les exactions des civils commises par les forces françaises et tchadiennes et appelle le Gouvernement centrafricain, le gouvernement français et la CEMAC à respecter strictement le droit international humanitaire en cessant tout bombardement aérien non ciblé.
Le MDES rappelle que la situation en République Centrafricaine nécessite un dialogue politique et non une offensive meurtrière et destructrice qui n’a pas donné de résultat escompté celui de la Paix sociale et la sécurité dans la région.
Le MDES demande également à la France et le Tchad de ne pas intervenir militairement et indiscrètement dans l’affaire des centrafricains. Chercher plutôt à aider notre Pays économiquement plutôt qu’encourager toute action contraire au droit humanitaire international susceptible d’aggraver le cercle vicieux de la violence et qui ne saurait servir les intérêts sécuritaires de quiconque.
Le Représentant du MDES Europe-Asie
Jean NGUENEFEI
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