INTERVIEW DU PRESIDENT REBAILE DALEMET EN 2004

Publié le par mdes-centrafrique

POLITIQUE

DALEMET DU MDES : UN JEUNE QUI OSE

La politique ne doit plus être l’apanage des vieux. C’est cet esprit qui anime ce dernier temps les jeunes qui créent également des partis politiques à dessein d’animer la vie politique de la nation et rénover la Centrafrique de Boganda pour un lendemain meilleur.
Après le P.A.T.R.I.E de Crépin Mboligoumba, le paysage politique centrafricain vient une fois de plus d’être embelli par la création d’une autre formation politique dénommée ‘’Mouvement pour la Démocratie et l’Evolution Sociale’’ en abrégé ‘’MDES’’. Elle a été reconnue par le Ministère de l’intérieur par décision n°065 du 10 septembre 2004. A 27 ans, M. Patrick Bienvenu Dalemet Rebaïle, manager de profession qui préside cette formation politique, veut bien croire que l’avenir de ce pays doit être entre les mains de la jeunesse, car des vieilles classes politiques ont échoué. Suivez ces motivations.




b[Le Confident (LC): Bonjour Monsieur le Président votre parti vient d’être reconnu par le Ministre de l’Intérieur, pouvez-vous nous parler de ce nouveau parti et de ce qui vous a animé pour sa création?]b

Patrick DALEMET-REBAILE (PDR) : Merci Monsieur le journaliste, je m’appelle Patrick DALEMET-RREBAILE et je suis Président du Mouvement pour la Démocratie et l’Evolution Sociale (MDES).
Comme vous le savez, depuis la mort tragique du Président Fondateur Barthélemy BOGANDA, notre pays n’a cessé de connaître des soubresauts au fil des régimes qui se sont succédés. Le constat de l’échec des politiques entreprises depuis l’indépendance par nos aînés, la marginalisation de la jeunesse par les régimes successifs, imposent à cette jeunesse de prendre ses responsabilités quand à la définition de ses repères et la sauvegarde de son avenir.
Le Mouvement pour la Démocratie et l’Evolution Sociale constitue donc une réponse et un cadre pour ces nombreux jeunes marginalisés, qui n’ont plus de repère et que l’ancienne classe politique et les aventuriers de tout bord manipulent dans les intérêts purement politiques.

LC : Le paysage politique centrafricain est suffisamment étoffé de partis politiques, le MDES serait le quarante cinquième ou quarante sixième parti de notre pays. Ne pensez vous pas qu’il s’agit là d’un parti de plus ?

PDR : Effectivement pour trois millions et demi d’habitants, le nombre de partis politiques que vous évoquez peut paraître excessif et ne justifierait peut-être pas la création d’un nouveau parti.
Mais vous savez, les partis politiques ont leur spécificité et je l’ai dit tout à l’heure, l’héritage que nous ont légué nos aînés est lourd ! La plus part des partis et surtout ceux qui ont fait l’expérience du pouvoir n’ont pas pu proposer aux centrafricains un projet de société qui prenne en compte l’intérêt de la nation. Ils ont tous été guidés par la recherche effrénée d’intérêts catégoriels, égoïstes et partisans. La jeunesse en particulier a été ignorée dans leur schéma qui ne consistait qu’à l’utiliser aux fins de conquérir le pouvoir. Nous avons été trompés, nous avons été manipulés, il était temps que nous tirions les leçons de cet état de chose et que nous nous assumions en mettant sur pied cette organisation politique qui n’a pour but que de réconcilier la jeunesse avec elle-même, de se réorganiser qu’elle se redonne confiance et qu’elle contribue de manière effective à la redéfinition de l’avenir de la République Centrafricaine.

LC :Votre parti voit le jour dans un contexte de Transition Politique, comment se positionne-t-il, opposition, Centriste ou du côté du pouvoir ?

b[PDR : Vous posez là une question pertinente : le MDES n’a d’autre positionnement que la défense de l’intérêt du peuple centrafricain. Notre parti se positionne pour le dialogue et l’entente entre les centrafricains. Nous attendons de nos dirigeants un engagement solennel à respecter la démarche consensuelle et de toute la classe politique. Un effort de dépassement de soi pour ne voir que l’intérêt de la nation centrafricaine.
LC : Avez-vous un message ?]b

PDR : C’est d’abord de vous remercier pour l’opportunité que vous accorder au Mouvement pour la Démocratie et l’Évolution Sociale de s’adresser à travers votre organe au peuple centrafricain. J’appelle toute la population centrafricaine en particulier la jeunesse pour son adhésion massive à notre mouvement afin que nous puissions aider la République Centrafricaine à prendre le chemin du renouveau et de la modernité pour son développement.

 

Propos recueillis par Aimé Placit

 

Mardi 5 Octobre 2004

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Source :

http://www.leconfident.net

 

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Publié dans Le Parti et Vous

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